Alice Gomez, chercheur au CNRL (Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon) explique au travers d’une présentation riche et étayée (ci-dessous) en quoi la pratique du sport (EPS, APQ) influe sur les capacités cognitives et sur les réussites des élèves en terme d’apprentissages.

Elle présente les effets positifs sur le cerveau d’une pratique régulière d’activités physiques. Les bénéfices étayés par ses recherchers sont assez frappants dans les compétences académiques (littératie, mathématiques) mais aussi au niveau cognitif (fonctions exécutives, mémoire, attention).

Ces effets notables seraient particulièrement remarquables à court terme (dans la demie-heure qui suit une activité physique d’autant plus si elle a été intense). Mais il y a aussi un effet à long terme.

Elle explique par ailleurs que l’exercice physique est une clé essentielle pour déverouiller le potentiel des élèves.

Dans sa présentation, elle aborde l’importance du geste et de l’action dans le processus d’apprentissage. Les gestes activent les régions motrices liées au sens qui préactivent les régions lexicales dédiées à cette unité de sens. Ainsi, apprentissage du langage et développement du vocabulaire sont les plus impactés par la pratique physique, au delà des bénéfices liés à la santé.

Pour aller plus loin, une conférence TedX (en anglais sous-titré) présente les effets transformateurs des exercices physiques sur le cerveau.

En résumé, plus les élèves bougent, plus ils sont en mesure d’apprendre !

On comprend ainsi beaucoup mieux l’intérêt de faire pratiquer les élèves très régulièrement (idéalement 30’ par jour) et de prévoir des récréations voire des pauses actives dans la journée.